Fruits de la station

Vous aimez les fruits? Vous aimez les stations? Ce podcast est fait pour vous.
Oui bon je sais, on va me dire que c’est un poil faiblard comme intro cette fois, ça paraît très con dit comme ça mais c’est un peu le principe. Laissez votre cerveau avec vos clés sur le guéridon dans l’entrée de chez mémé. Ce podcast est juste joyeusement fait par deux joyeuses personnes qui sont là pour être heu… joyeux. Et c’est tout. Jean-Bierre Bernaut et Ritchie Bouze ne vont pas chercher bien loin leurs réparties, blagues et bêtises ni leurs enchaînements et digressions hasardeuses mais c’est ce qui fait toute leur fraîcheur et donne toute la légèreté, la naïveté et la jubilation de ce podcast anti-prise de tête. La première de ces blagues étant un vouvoiement continu de ces deux complices rigolards qui donne un ton tout particulier à leurs échanges. Ça commence généralement par des retours sur leurs dernières séances cinéma et, bon, on va être clair tout de suite: l’ambition n’est pas du tout de refaire le masque et la plume. On est plutôt dans du « ouais c’était pas mal sauf que lui y joue comme une merde molle » ou du « je devais voir le dernier Assayas mais finalement y avait Fast and Furious ». L’avantage c’est que ça enchaine vite, on ne s’éternise pas puisque tout est prétexte à rebondir sur un jeu de mot lamentable ou une référence qui conduit à un autre sujet, toujours en gloussant. En fait c’est pas un podcast, c’est un trampoline à vannes. Nos deux types essaient ensuite de caser des « chroniques » dans cette heure de galopade mais bon, mis à part le fait d’avoir écrit quelques lignes sur un papier et d’essayer de s’y tenir pendant un peu plus longtemps, la différence avec le reste de l’émission n’est pas suuuper flagrante (point sympa: ça reste rigolo). Ils tentent donc un ou deux focus chacun sur des sujets choisis qui tournent vite en mode quizz, puis vient le moment du maxi-pitch, Ritchie raconte un film à Jean Bierre qui doit deviner s’il existe ou pas et enfin, parfois, un message de poditeur dont on n’entendra pas tout vu qu’ils parlent dessus. Je ne vois même pas pourquoi j’essaie de résumer le déroulement, il faut juste essayer, on accroche ou pas. Moi, à chaque fois, je me retrouve dans la peau de Philippe Bouvard, à sautiller des épaules en gloussant pendant qu’ils déblatèrent leurs trucs en rigolant.
Un Podcast plus proche d’une blanquette de veau que d’un succès si on en croit leur épisode 8.

Informations pénibles mais pratiques:
Plus ou moins mensuel | environ 1h30 | iTunes | Soundcloud | Podcloud | Le site de Fruits de la station | Twitter | Facebook